Symbolique

La base de l’alimentation chez les Sumériens était l’épeautre. Il était considéré comme une céréale divine puisque les dieux s’en nourrissaient. Le pain d’épeautre était réputé posséder des vertus curatives, le pouvoir de faire ressusciter quelqu’un et de chasser le démon de la mort.
Au XIIe siècle, la célèbre abbesse Hildegarde de Bingen vantera une nouvelle fois les vertus médicinales de ses graines.

Par contre, dès le IVe siècle après Jésus-Christ, l’épeautre et l’orge vont faire l’objet d’un puissant parallèle symbolique pour opposer l’Ancien Testament à la parole des Evangiles :
ces deux céréales aux grains vêtus demandent en effet plus de travail de transformation que celles qui possèdent un grain nu comme le seigle ou le froment. Elles vont ainsi être dénigrées par de grands penseurs tels que saint Augustin et saint Thomas d’Aquin.

Aujourd’hui, l’épeautre symbolise une culture respectueuse de l’homme et de son environnement.